mercredi 10 juillet 2013

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Voilà, voilà! Ça avance doucement mais surement! Je prévoie de vous montrer une bonne partie du travail de recherche que j'ai fait même si tout n'est pas abouti quand j'aurais,... envie de tout scanner! ^^
Ohlàlà si vous voyiez la pile de dessin que ça représente!

Voilà une petite compil' de ce que j'avais déjà sous la main pour vous donner une idée...


Et la suite de FT évidement!
Avec une illustration de l'intro. :3

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Marvel tourna la poignée. Lorsque la porte bascula sur ses charnières la rouquine resta ébahie. La chambre était entièrement blanche, toute la pièce était remplie de longs tubes de plastique qui acheminait plusieurs solutions liquides de plusieurs machines jusqu’au lit qui se trouvait juste en face de la porte. Allongée sous une épaisse couverture, l’adolescente devina la présence d’Hanna. Ses longs cheveux noirs étaient éparpillés sur l’oreiller. Marvel pénétra dans la pièce doucement, comme s’il pénétrait dans un lieu sacré.
-Hanna ? Elle est là.
-Approche petite, je ne suis pas au mieux de ma forme mais n’ai pas peur, je ne suis pas contagieuse.
-Je n’ai pas peur, je cherche juste à comprendre pourquoi.
La masse se releva et le visage d’Hanna apparut par-dessus l’amas de couverture. Son visage était pâle comme si tout le sang qu’il avait contenu s’était évaporé et sa peau luisait de sueur sous la lumière ocre de l’ampoule qui pendait au-dessus du lit.
-Comprendre quoi ? Le mécanisme de ces machines ? L’utilité de tous ces tubes ?
-Non, rien de tout ça. Je cherche à savoir comment on a pu fabriquer une chose comme ça.
D’un mouvement de la main elle désigna la porte derrière elle. Un sourire s’esquissa sur les lèvres exsangues de la malade.
-Je ne vois pas Petite.
-Je parle de la…
Elle se tourna vers Marvel qui mi amusé, mi inquiet lui souffla la réponse.
-La porte.
-Je vois. Approche.
Sans hésiter la rouquine s’approcha du lit. Plus ses pas la rapprochaient d’Hanna et plus le corps de la femme lui semblait frêle et fragile. Plaquée sur le sommier par le drap bordé consciencieusement de chaque côté, ses bras maigres reposés sur le drap presque aussi blanc que sa peau. Dans un élan de compassion, l’adolescente posa sa main sur celle de la femme, sa chair était brûlante de fièvre.
-J’ai connu pire Petite, bien pire, ce n’est qu’une période de fièvre rien de plus.
La jeune fille ne pouvait s’empêcher de fixer les prunelles blanches qui étaient braquées sur elle, elle avait tellement l’impression qu’elle pouvait la voir. Elle tentait de s’imaginer, imprimée sur ses pupilles, imprégnée dans ce cerveau, gravée dans cette mémoire. Mais elle ne pouvait pas y être, plus rien ne pouvait s’inscrire dans ses yeux. Elle était si absorbée par ce regard qu’elle ne remarqua la présence de Marvel derrière elle que lorsque celui-ci posa sa main sur son épaule, resserrant doucement son étreinte dans un geste réconfortant. L’adolescente le regarda et sourit.
-Vas-y. lui murmura-t-il.
-Hanna, j’aimerais savoir…la première fois que vous m’avez vu, de quoi avez-vous eu peur ?
La femme sursauta légèrement.
-il est trop tôt pour le dire Petite, beaucoup trop tôt.  Il faut cependant que tu sache une chose : ce monde est dangereux, ne le laisse pas t’avoir.
-Je ne comprends pas.
La main frêle se resserra autour des doigts de l’adolescente.
-Il n’est pas nécessaire de comprendre, il est nécessaire d’observer. Dans cet environnement un minuscule détail peut te sauver la vie.
-Je ne sais même pas où je suis !
La femme eu un sourire triste.
-Marvel t’expliquera ça mieux que moi. Je dois me reposer.
-Mais…
-Suis ses conseils, il sait quoi faire.
Quelques instants plus tard l’adolescente rousse se retrouvait assisse à une petite table de bois, entre ses mains de la fumée s’échappait d’une tasse remplie de thé (aux dires de Marvel). Le jeune homme, quand à lui, restait adossé au meuble, à l’opposé de la pièce. Il semblait mal à l’aise, et quelque chose dans son regard faisait penser à de la tristesse.
-De quoi souffre-t-elle ?
Il leva les yeux, coupé de ses pensées.
-Pardon ?
-Hanna. De quoi souffre-t-elle ?
Il soupira. Le désespoir de ce soupir saisit la rouquine à la gorge.
-Elle va mourir ?
-On meurt tous un jour.
Sa voix était étrange, presque chevrotante.
Les pieds de la chaise crissèrent sur le carrelage tandis que son poing s’abattait avec force sur la table.
-Bon sang tu vas finir par m’expliquer ce qui se passe ici ?!!
-Trop de choses !
Chacun fixait le regard de l’autre mais les deux savaient pertinemment que sans la personne en face ils risquaient de mourir.
-La Terre est sur le point de mourir… Enfin pour être plus précis, elle est sur le point d’être détruite.
-Mais… comment est-ce possible ?
-Je ne suis pas assez haut placé pour répondre à cette question mais crois moi j’aimerais bien le savoir aussi. Je sais seulement que le gouvernement a mis en place un programme…« d’élimination ».
-Pour éliminer qui ?
-Pour nous éliminer, nous.

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